Qui sommes-nous

A.D.L.O. Pirineo, un projet qui unit la faune et le monde civilisé par la sensibilisation.

Image ADLO (sentier d'ours)

Champ d'action

Les Pyrénées sont la porte d'entrée du loup. Différents individus ont été détectés dans le P.N. Alto Pirineo, Aigüestortes, Val d'Aran, P.N. Cadí-Moixeró, Ripollés, P.N. Albera et autres lieux.

De la même manière, l'ours brun récupère la place qu'il a perdue à cause de l'action humaine. Il vit actuellement dans les Pyrénées centrales et occidentales mais avec d'énormes problèmes d'acceptation sociale et de criminalité organisée, comme les récentes affaires pénales en terres aranaises.

Face à ce triste horizon dans ces régions du pays, notre champ d'action se concentre sur les Pyrénées, notamment dans la zone la plus conflictuelle de coexistence, les Pyrénées centrales.

Image : Medi Ambient

Notre Philosophie

Notre philosophie de travail commence dans les verts pâturages de haute montagne par l'observation libre de ces espèces. Nous avons eu la chance d'apercevoir le loup des Pyrénées, nous l'appelons ainsi même s'il s'agit en réalité d'un loup italique (chien loup italien). Un stimulus de motivation de ce calibre, ainsi que notre passion pour la faune, ont créé le germe de ce projet de protection et de récupération. Cette volonté d'observation de la faune est extrapolée, avec la même intensité et la même passion, à l'observation à distance à l'aide de systèmes de détection automatique de la faune (pièges photographiques) et de leur classification pour l'étude de la population de chaque zone.

Image ADLO (sentier des loups)

Actions

1. Placement de caméras pièges pour l'apport de données à différentes entités ou organisations qui veillent aux droits du loup et de l'ours dans les Pyrénées. ADLO Pirineo a demandé toutes les autorisations nécessaires pour installer ces systèmes de surveillance et d'étude.

2. Mener des activités de sensibilisation et d'amélioration de l'image des deux espèces dans les Pyrénées. Ces activités sont menées dans un cadre de conscience écologique qui garantit la récupération de la biodiversité existante jusqu'à il y a quelques années, lorsque l'intervention humaine a conduit à la quasi-extinction de l'ours brun et à la disparition complète du loup.


Statuts

Extrait de nos statuts
Article 1
L'« Association pour la défense du loup et de l'ours des Pyrénées » réglemente ses activités conformément aux dispositions de la loi 4/2008, du 24 avril, du troisième livre du Code civil de Catalogne, relative aux personnes morales ; Loi organique 1/2002, du 22 mars, réglementant le droit d'association, et ses statuts.

Article 2
Les buts de l'association sont : de promouvoir la préservation des droits du loup et de l'ours sur l'ensemble des Pyrénées (y compris les Pré-Pyrénées et les Pyrénées françaises) de garantir leur protection, en collaboration avec d'autres entités et institutions dudit territoire qui travailler pour la conservation des deux espèces.
     
Pour atteindre ses objectifs, l'association mène les activités suivantes : projets de suivi par captation d'images (piégeage photo, observations, etc.). Des activités d'information et d'information pour améliorer l'image de ces deux espèces dans le monde de l'élevage. Projets de coopération entre les agriculteurs et les membres de l'association pour créer des synergies positives, coopération avec d'autres entités des Pyrénées et des pré-Pyrénées en faveur de la protection du loup et de l'ours, coopération et apport de données aux entités et institutions officielles qui travaillent pour la conservation des deux espèces.

Toute recherche de profit est exclue.

Article 3
Le siège de l'association est établi à Vall d'Àneu (Pallars Sobirà)
Les fonctions de cette association sont exercées en Catalogne.
10 août 2022

CADRE RÉGLEMENTAIRE

ours brun et loup


Directive Habitats :

Ministère de la transition écologique et du défi démographique

LaDirective HabitatsSon objectif est de protéger les types d'habitats naturels et les habitats et populations d'espèces sauvages (hors oiseaux) dans l'Union européenne, par la mise en place d'un réseau écologique et d'un régime juridique de protection des espèces. Identifie plus de 200types d'habitatset plus de 900espècescomme d'intérêt communautaire et établit la nécessité de les conserver, ce pour quoi il oblige à adopter des mesures pour les maintenir ou les restaurer dans un état favorable.

Directifcréerun réseau écologique cohérent de zones spéciales de conservation sous le nom de Natura 2000, qui comprend également lazones de protection spécialenommé conformément à laDirective Oiseaux.

La directive invite également à établir des liens fonctionnels entre ces zones entre elles et avec la matrice territoriale qui les entoure et à maintenir lala cohérenceréseau écologique Natura 2000.

La directive établit également un système mondial de protection des espèces sauvages. Son annexe IV recense les espèces animales et végétales d'intérêt communautaire qui nécessitent une protection stricte même en dehors du réseau Natura 2000. Elle réglemente également l'exploitation des espèces sauvages : l'annexe V comprend les espèces d'intérêt communautaire dont la capture dans la nature et l'exploitation peuvent faire l'objet aux mesures de gestion, tandis que l'annexe VI contient une liste des méthodes et moyens de capture et d'abattage interdits.

Convention de Berne

Convention sur la conservation de la vie sauvage et de l'environnement naturel en Europe

La Convention relative à la conservation de la vie sauvage et de l'environnement naturel en Europe, conclue à Berne le 19.09.79, est entrée en vigueur le 01.06.82. Le dépositaire est le Conseil de l'Europe (CdE) dont le siège est à Strasbourg (France), qui assure à son tour le Secrétariat de la Convention.

Cet accord doit sa valeur à trois caractéristiques fondamentales : son caractère général, la conception de la liste unique des espèces et l'intégration de la politique de conservation dans la planification économique, notamment en matière de protection des habitats (articles 3 et 4). On peut affirmer qu'il s'agit du premier traité international qui donne un traitement général à la gestion de la faune, développant une série de mesures de protection pour les plantes et les animaux, différenciant dans ce dernier les espèces strictement protégées (Annexe II) de celles qui nécessitent des mesures de gestion dans leur gestion (annexe III) et incluant des moyens de capture non sélectifs interdits (annexe IV).

Un autre aspect important envisagé dans l'accord est la conservation des espèces migratrices, faisant allusion à la nécessaire coordination internationale. Même si la zone de l'accord est limitée à l'Europe, l'extension à la faune africaine était préoccupante, où une bonne partie de la faune migratrice européenne hiverne. Le Sénégal a été le premier État africain à signer l'accord, suivi du Burkina-Faso, du Maroc et de la Tunisie.

Cet accord s'est distingué au niveau international par ses Plans d'action (pour les Oiseaux globalement menacés, pour les grands carnivores, etc.) et les Stratégies de conservation (conservation des plantes, espèces exotiques envahissantes, invertébrés, etc.) élaborés par des groupes d'experts créés par son Comité permanent.


Stratégie de conservation de l'ours brun (Ursus arctos) dans les Pyrénées :

Consulter le document officiel du Ministère.


Stratégie de conservation du loup (Canis lupus) dans la Péninsule

Consulter le document officiel de l'État


Cadre réglementaire en Espagne et en Catalogne

Décret royal 139/2011

Conservation de la biodiversité en Espagne (miteco.gob.es)

Projet de décret du Catalogue de la faune sauvage indigène menacée de Catalogne

Loi 22/2003 sur la protection des animaux

DÉCRET 172/2022, du 20 septembre 2020