QUEL AVENIR DU LOUP EN CATALOGNE ?

9 octobre 2024


La plateforme Grup Llop Catalunya rencontre le Secrétaire de Transition Écologique de la Generalitat.


Jeudi 4 octobre dernier, la Plateforme Grup llop Catalunya a rencontré Jordi Sargatal, secrétaire à la transition écologique du gouvernement de la Generalitat de Catalogne. Nous avons exprimé le nôtre
désaccord sur la gestion du Groupe de travail sur le loup, créé en 2023 par la Direction générale de
Politiques environnementales et environnement naturel. Ce groupe consistait à réunir dans une table de dialogue différents secteurs impliqués dans la tentative d'assurer une bonne coexistence entre les loups (dont la présence a été constatée dans plusieurs parties du territoire catalan) et les activités humaines traditionnelles comme l'agriculture et l'élevage. Tout cela, dans la perspective d’un avenir avec l’implantation possible de l’espèce.


Il est devenu évident que nous étions les seuls autour de la table à œuvrer en faveur de la conservation du milieu naturel et de la défense des animaux.


Le but de ce groupe de travail était de parvenir à un consensus concernant la gestion de cette espèce. Cependant, nous comprenons que le Grup Llop n'y ait été invité que comme simple troupe, pour justifier la politique de l'Administration. Il s'agissait d'une table qui manquait clairement d'équité représentative, étant donné que même si la participation des représentants de la Plateforme Grup Llop (composée de 9 organisations catalanes de protection de l'environnement et de défense des animaux) doit être limitée, un nombre illimité de représentants du secteur de l'élevage Et les scientifiques sont censés être triés sur le volet par l’Administration.


En juin dernier, lors de la première session de ce groupe de travail, des événements inexcusables se sont produits qui démontrent à quel point nous avons été méprisés. Dans la présentation des membres du groupe de travail, notre présence à l'intérieur a été omise, ce qui n'a pas été le cas des représentants de chaque organisation d'élevage. Nous n’avons pas non plus eu l’occasion d’apporter des contributions et de contribuer à la publication du matériel informatif déjà publié par le gouvernement.

Puisque ces faits indiquent le peu de valeur que l'Administration accorde à notre participation à cette table, du Grup Llop nous avons annoncé notre décision de quitter le groupe de travail s'il n'y a pas de changement de cap immédiat, ce qui garantit la participation équitable et le respect et la considération de nos contributions, en tant que représentants d'une bonne partie de la société civile. Et il convient de noter que nous accomplissons une mission de défense de la nature et des animaux, qui est une obligation légale de l’administration publique. De même et pour toutes ces raisons, nous avons communiqué à M. Sargatal que le Groupe de travail que le gouvernement catalan a tenté d'organiser est une absurdité évidente avec un manque flagrant de démocratie participative, un terme auquel, sur le papier, la Generalitat de Catalunya accorde tant d'importance. Dans un scénario comme celui-ci, parvenir à un consensus entre les différents secteurs concernés par la présence du loup sur le territoire catalan devient impossible. La conservation de cette espèce dans notre pays devient donc une chimère. Nous avons également exprimé au Secrétaire les dépenses correspondant au budget destiné à la conservation de l'espèce, à la prévention des dommages et à la compensation financière des pertes des troupeaux.


Parallèlement, nous avons souligné l'opportunité d'organiser au plus vite des rencontres dédiées à la coexistence entre le loup et l'élevage extensif. Inviter des éleveurs d'autres endroits de l'État où l'espèce n'a pas disparu et où les mesures préventives n'ont jamais été abandonnées, et qui ne s'opposent pas à la présence de carnivores, mais s'y adaptent.


Depuis le Grup Llop Catalunya, nous continuerons à faire tout notre possible pour garantir le retour et la survie du loup, en travaillant pour sa conservation et sa bonne coexistence avec les secteurs économiques susmentionnés.
Rappelons que cette espèce est actuellement déclarée « éteinte en tant que reproductrice » dans notre pays et, en tant qu'élément clé de nos écosystèmes, cette situation doit être inversée.

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