Annonce concernant l'ours Alt Pallars
A.D.L.O. Pyrénées
Association de Défense du Loup et de l'Os dans les Pyrénées
www.adlopirineo.org
Vall d'Àneu, 18 juin 2023
Para zanjar las cuestiones referentes al comportamiento inusual del oso del Alt Pallars, se cree que es hijo de Caramelles (asesinada en 2021 por un cazador en Francia cuando éste era cachorro), y ante el miedo atávico e infundado que cierne sobre esta especie, procedente de ciertas actitudes alarmistas de un sector de la población, que no hace más que generar controversia y confusión sobre la recuperación de la especie en la Cordillera Pirenaica, nos vemos obligados a emitir el siguiente comunicado:
1.- Puisque nous ne comprenons pas la publicité médiatique qui est donnée à l'ours sur les réseaux sociaux, indiquant que ils sont un risque pour l'intégrité de la population, et qu'il ne faut pas faire cette mauvaise publicité aux sangliers, chevreuils, renards, cerfs, etc. alors que les statistiques ont montré que les ours ont causé plus de décès chez l'homme que les ours, que ce soit en raison d'accidents de la circulation ou d'attaques directes, il convient de rappeler qu'il n'y a eu aucun décès dû à des attaques d'ours en Espagne. Hemos estudiado el incidente en Trento del oso italiano y entendemos que fue un hecho lamentable, pero aislado. El oso rehúye de los humanos y solo ataca cuando se ve acorralado, por perros de presa o por el infortunio de un encuentro inesperado y una mala reacción del oso por sentirse amenazado o acorralado. Ambos casos no son comparables, las medidas de aversión por el momento son satisfactorias.
2.- Il n'est pas justifiable qu'un certain secteur de la population, y compris les zones rurales et urbaines, n'admette pas la présence de l'ursine alors qu'elle n'a jamais cessé d'exister dans les Pyrénées. S'il a disparu dans certaines régions, rappelons que c'est parce qu'il n'y a pas si longtemps, il y a quelques décennies à peine, les chasseurs d'ours étaient vénérés dans les Pyrénées. L'ours inquiétait et le but humain était de l'éteindre et depuis quelques décennies les mesures adoptées ont été de récupérer cette population d'ours décimée par la barbarie humaine. C'est une obligation de préserver le patrimoine naturel, qui appartient à tous, et cela comprend toutes les espèces qui composaient à l'origine l'équilibre naturel des Pyrénées, des petites plantes endémiques aux grands carnivores. Sans toutes ces espèces, les Pyrénées -et tout écosystème- sont condamnés à disparaître, et c'est déjà le cas en partie avec la construction de complexes touristiques haut de gamme (Baqueira-Beret) qui rend cet habitat incompatible avec la restauration de la biodiversité. Nous avons le devoir de restaurer notre patrimoine naturel des Pyrénées, un patrimoine de tous, pas seulement d'une partie de la population.
3.- Rappelons que tout au long des 27 années du projet de rétablissement de l'espèce, des professionnels de la surveillance ont traqué l'espèce au quotidien, suivant ses traces, s'immergeant dans ses habitats, ajoutés aux autres activités quotidiennes menées par les randonneurs, guides de montagnes, sportifs, etc. ils n'ont jamais eu de rencontre malheureuse ou fatidique avec l'ours. Cette peur atavique de l'espèce que certains secteurs de la population entretiennent n'est pas justifiable. Il y a eu plus d'attaques causées par des vaches, des sangliers, des chevaux et même des cerfs... que par un ours. Les seuls cas enregistrés dans lesquels un ours a accusé un humain ont été des chasses avec des chiens, des poursuites d'ours avec des oursons et des cas similaires.
4.- Dans tous les cas, s'il y a un type de critique à formuler, il doit toujours être adressé à l'institution ou au gouvernement territorial. L'élevage a besoin d'améliorations et d'investissements, mais tous les investissements sont destinés au tourisme et aux pistes de ski (où travaille une partie de la population locale qui défend aujourd'hui ce sentiment anti-ours, sans se consacrer au pâturage ou à l'élevage). Mais L'ours n'est pas vraiment le problème, ce n'est que la pointe de l'iceberg d'une chaîne de problèmes qui affectent le vrai fermier, celui qui vit et travaille son bétail au quotidien. Filmer et montrer qu'il y a un ours près de la route est une attaque contre l'individu en particulier, qui n'est pas coupable et notre devoir en tant qu'association à but non lucratif est d'assurer la sécurité de l'individu -et de l'espèce en général- avec nos maigres ressources.
5.- Aquellos que fotografían y cuelgan en redes videos del oso, indicando hora y ubicación exacta, entendemos que no actúan de igual manera con otras especies también en conflicto con la ganadería extensiva y la producción local: zorros, ciervos, garduñas, jabalíes, corzo, etc. Hace muchos años se les dejó de considerar como alimañas. Algunos deberían recordar que la Junta Provincial de extinción de Alimañas y Protección al Cazador desapareció con el franquismo. Les mesures que la personne en charge de son bétail doit adopter sont la surveillance et la protection, avec les mesures appropriées et avec le soutien de subventions et d'aides au berger. Nous comprenons que cette aide est rare et que tout effort pour refuser l'intégration de l'ours dans nos montagnes doit être orienté vers la revendication de droits et d'aide.. Rappelons que cet ours en particulier n'a provoqué aucune attaque et que son intérêt pour l'homme était nul. Rappelons aussi que le nombre de morts humaines causées par un chasseur se compte par centaines, le nombre d'attaques causées par d'autres types de faune, même domestique, se compte aussi par centaines, le nombre de décès causés par un ours en Espagne est nul. Les pertes de bétail existent, mais beaucoup plus de victimes de chiens sauvages, de maladies et d'autres causes ne font actuellement pas l'objet d'un débat.
A.D.L.O. Pyrénées
FR / Google Traduction